Les lézards
Deux espèces sont présentes sur la commune de Saint-Illide : le lézard des murailles et le lézard à deux bandes ou lézard vert.
Le lézard des murailles
Ce petit reptile diurne,
brun ou gris moucheté de noir, peut atteindre 20 cm. Commun dans toute
la France, c'est un des animaux sauvages les plus facile à observer à
Saint-Illide.
On le trouve en grand nombre sur les vieux murs, les tas de pierres, les rochers,
les ruines où il se chauffe au soleil. Il est très fréquent
sur le ballast abandonné de la ligne de chemin de fer de Parieu-bas.
Il n’hésite pas à fréquenter les villages et à
s’approcher des maisons. Rapide et agile, la moindre cavité peut
lui servir de refuge.
Il se nourrit d'insectes (surtout de mouches), d'araignées, de vers de terre, et de sauterelles. Il est lui-même chassé par les oiseaux, les chats, les fouines et les renards. Il hiverne pendant la mauvaise saison et pond ses œufs au début de l’été.
Ce lézard a l’étonnante
capacité de pouvoir casser volontairement sa queue pour échapper
à un prédateur (le nom scientifique de cette faculté est
l’autotomie). Une autre queue repousse alors mais elle est souvent d’une
couleur plus sombre et ne porte pas d’écailles.
Le lézard des murailles, malgré
sa fréquence, est une espèce protégée.
Le lézard vert
Le nom officiel de ce reptile est "lézard à deux bandes" ; c'est un animal impressionnant à la magnifique couleur émeraude, avec parfois des nuances bleues sur la gorge. Il peut mesurer jusqu'à 30 cm.
Beaucoup plus difficile à observer que son cousin des murailles, le lézard vert, bien qu'il aime se chauffer au soleil, reste toujours à proximité d'une végétation dense qui lui permet de se camoufler. Il se nourrit d'insectes, de mollusques mais également d'oisillons, de petits mammifères et même de fruits.
Capturé par un humain, il peut lui infliger une morsure douloureuse (mais sans danger). Ses prédateurs naturels sont les rapaces (milans et buses par exemple), les serpents et les chats domestiques.
Comme beaucoup d'autres
lézards, le lézard vert est doté de la faculté d'autotomie
(voir plus haut). Il hiverne de novembre à mars dans un trou de rongeur,
ou sous un amas de végétation.
Moins répendu que son cousin, on ne le trouve pas dans le nord de la
France ni en Corse. Il est également sur la liste des espèces
protégées.
Ce lézard
des muraille, photographié au Bouissou, n'a pas sa queue d'origine.
On remarque que son appendice de remplacement est d'une couleur différente
du reste du corps. |
Un lézard
vert photographié à Lacroqueille le long de la route départementale. |