De l'école des garçons à la place de l'église

Au-dessus de l’école, la maison de la famille Albia-Verlac : Antoine Verlac est maçon et ‘’Mimi‘’ Verlac y tient un salon de coiffure, quant à Mme Albia elle distribue le journal dans le bourg.
Plus haut et sur la droite, la maison et les bâtiments de ferme de la famille Lamartinie ; y habitent M et Mme Lamartinie et leurs trois filles ainsi que Mlle Lamartinie, la sœur du propriétaire. C’est dans cette maison qu’a fini ses jours l’abbé Bouissou qui s’est beaucoup intéressé à l’histoire des vieilles familles de Saint Illide et y a rassemblé une masse considérable d’anciens documents les concernant (il serait très souhaitable que l’actuel propriétaire, le mari de l’une des filles de M et Mme Lamartinie, veuillent bien déposer ces précieux documents aux Archives Départementales à Aurillac).
Nous arrivons, un peu plus haut à gauche, à la demeure, la forge et le ‘’travail’’à ferrer de Elie Delpuech charron , forgeron ,café ; nous dirons un peu plus loin en quoi consiste le ferrage des bœufs et des chevaux.
Au dessus et à droite la maison de Mme Sarré puis en face celle, avec son entrepôt, de Jean Marie Besse dit Alfred, marchand de vins-café ; au coin de cette maison, il y a l’échoppe de cordonnier de M Menudet.
Autour de la petite place où est installé le poids public (très utilisé les jours de foire car on y pèse les cochons, édifié à l’emplacement d’une ancienne fourniale et qui sera lui-même démoli plus tard), la cure (tenue par Mme Gibert, la bonne de M. le curé Jean Lauzet) et la maison Lapié avec au coin le local qui a servi de léproserie aux temps anciens (à cette époque ancienne il y avait, en vis à vis de la léproserie, la maison et l’atelier d’un artisan , un « teissandier », qui tissait le lin); enfin, en face, la maison, la boucherie et le petit abattoir de la famille de François Dupont dont les successeurs se sont installés à Saint Cernin (M. et Mme Lajarrige plus tard tiendront ce commerce) ; derrière chez Dupont, le local où travaille M Bouissou, charron-forgeron. De l’autre côté de la rue, en face de chez Dupont, la maison dont la façade est décorée de motifs imitant les branches d’arbres et porte l’inscription « DF » initiales du nom de son propriétaire M Delpech et du nom de son épouse née Florencie. Elle a été achetée plus tard par Pierre Montagut, géomètre expert.
En contrebas de la place, la maison où Firmin Limbertie vit avec sa vieille mère ; quelques années après, Joseph Darnis et sa deuxième épouse Georgette Bouroi y tiendront un commerce de tissus avec tournées dans les villages voisins comme l’avait fait quelques années plus tôt Charles Serres du Bouissou avec son épouse. Auparavant Joseph aura cédé son négoce de vin à son fils Robert né de sa première épouse Antoinette Delcros décédée en 1941 peu après de leur petite fille Marie Thérèse âgée de 6 ans; des années plus tard , Robert et son épouse Céline s’installeront après le Couderc Majou sur la route qui mène à Treize Vents.
C’est aussi dans cette maison que résidera plus tard et jusqu’à aujourd’hui, le docteur Lachaze, maire de la commune .
Au-dessous de la maison Limbertie les bâtiments de la ferme Lapié dont la maison se trouve en face de celle de M Besse.
En remontant vers la place, à gauche et avant la mairie, l’hôtel-café-restaurant tenu pendant de longues années par Elodie Meyniel puis par Mme Defargues et devenu beaucoup plus tard l’établissement ‘’Les Miraliers ‘de Carole Goujon et Stéphane Billet.
De l’autre côté de la rue, donc à droite, plusieurs maisons dont celle où habitera Monsieur Lacambre, facteur puis beaucoup plus tard la famille Vialor puis celle de la famille Chapsal (M Chapsal est facteur), et celle de la famille Mouléne (Mme Mouléne est la fille de Monsieur Chapsal) .
Au-dessus celle de la famille Boulestin, dont la fille Maryse s’occupe beaucoup pendant ces années de guerre des enfants de la commune en organisant leurs loisirs.

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